Les partisans du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, ont formé une chaîne humaine devant le parlement britannique, demandant aux États-Unis de mettre fin à la procédure d’extradition afin de le juger pour des infractions pénales devant les tribunaux américains.
Des centaines de manifestants, dont Jeremy Corbyn, l’ancien leader travailliste, se sont mis en rang, dans une ligne qui s’étend des barreaux de l’enceinte du Parlement jusqu’au pont voisin de Westminster, de l’autre côté de la Tamise.
Stella Assange, l’épouse d’Assange, a déclaré que le gouvernement britannique devrait discuter avec les autorités américaines pour mettre fin à la procédure d’extradition, qui a débuté en 2019. « Trois ans et demi se sont déjà écoulés. C’est une tache sur le Royaume-Uni et l’administration Biden », a-t-elle déclaré.
« Libérez Assange » et « Le journalisme n’est pas un crime » étaient inscrits sur des banderoles tenues par les manifestants.
Les partisans d’Assange doivent également se rassembler plus tard dans la journée devant le ministère de la Justice à Washington.
Aux États-Unis, M. Assange, âgé de 51 ans, est accusé de 18 infractions, dont l’espionnage, pour avoir publié des documents diplomatiques et militaires classifiés sur le site web WikiLeaks. Ses avocats ont fait appel devant la Haute Cour britannique, demandant l’annulation de la décision d’extradition vers les États-Unis.
{https://twitter.com/people4assange/status/1578731127144972288}
Articles similaires
- John Malkovich demande à la Grande-Bretagne de ne pas extrader Julian Assange vers les États-Unis.
- Julian Assange : ses avocats saisissent la Cour européenne des droits de l’homme pour empêcher son extradition vers les États-Unis
- « La publication n’est pas un crime » : cinq grands médias appellent les États-Unis à abandonner les poursuites contre Julian Assange
- Poutine accorde la nationalité russe à Snowden
- USA : Pas d’immunité pour la Turquie – les hommes de sécurité d’Erdogan sur le banc des accusés