Les questions énergétiques et économiques ont dominé le déjeuner de travail entre le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Schultz à Paris aujourd’hui.
Selon des sources diplomatiques au Palais des Champs-Elysées, les deux dirigeants se sont concentrés sur les initiatives que leurs pays devraient prendre pour développer le secteur industriel européen et le décarboniser.
Sur les questions énergétiques, ils ont réaffirmé le principe de solidarité entre la France et l’Allemagne et leur détermination à respecter les engagements pris en matière de réduction des émissions.
Ils ont également abordé la question du renforcement de l’Amunda de l’Europe selon les lignes adoptées lors du sommet de Versailles en février. Enfin, il a été fait référence à la question de la reconstruction de l’Ukraine et à la question des relations avec la Chine en vue de la visite de la Chancelière allemande à Pékin.
Regards gênants
Comme le rapportent les médias internationaux, il y avait beaucoup de gêne entre les deux hommes, qu’ils essayaient de cacher derrière des sourires. Après tout, elle arrive à un moment critique pour l’Union européenne, dans le sillage du chaos énergétique et de la crise du coût de la vie.
La confrontation et l’atmosphère tendue du sommet n’ont pu être cachées. Habituellement, les deux plus grandes économies du bloc cherchent à faire preuve d’unité et de coordination en adoptant des positions communes avant les réunions avec leurs homologues de l’Union européenne. Mais ce n’était pas le cas la semaine dernière. Au lieu de cela, ils étaient divisés sur la manière de gérer la crise énergétique à tel point qu’ils ne sont pas restés en retrait.
Il convient de noter qu’au cœur du litige se trouvent principalement les 200 milliards d’euros que l’Allemagne accorde sous forme de « paquet » à ses entreprises publiques, Paris, comme d’autres pays, considérant qu’il s’agit de donner aux entreprises allemandes une prime concurrentielle par rapport aux autres.
En ce qui concerne l’énergie, l’Allemagne est contre un plafonnement des prix du gaz, mais c’est une demande de la France.
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