Emmanuel Macron remet sur la table la question du plafonnement du prix de l’essence, d’une manière qui attire l’attention.
Le président français s’est engagé aujourd’hui à » convaincre » les autres Européens – et donc à surmonter certaines des objections allemandes – d’établir un mécanisme de plafonnement du prix du gaz utilisé pour la production d’électricité.
« Nous y sommes très favorables », a déclaré le président français lors d’une réunion d’affaires organisée à Paris par la Banque publique d’investissement.
« Nous allons convaincre les autres Européens », « au plus tard » lors du Conseil européen qui se tiendra le 20 et 21 octobre à Bruxelles, a-t-il assuré.
« Nous allons créer un système dans lequel nous allons plafonner le gaz que nous utilisons pour produire de l’électricité », ce qui « permettra de réduire » le « prix de l’électricité produite », a-t-il déclaré.
Macron a fait référence à la « Mécanisme ibérique », c’est-à-dire le modèle appliqué par l Espagne et le Portugal « depuis plusieurs mois » et qui « fonctionne très bien ».
Selon le président français, cela contribuera à avoir d’ici « fin octobre, début novembre » des prix « dans une zone qui est beaucoup plus acceptable » et des contrats de fourniture de gaz et d’électricité « plus raisonnables ».
La Commission européenne a déclaré hier, mercredi, qu’elle était prête à « envisager » un plafonnement des prix du gaz sur le marché européen pour contrer la hausse des factures d’énergie causée par la guerre en Ukraine, sous la pression d’une majorité d’États européens – dont l’Union européenne. Grèce, France, Italie ou Pologne – qui soutiennent un tel mécanisme.
L’UE doit discuter de la question dès ces jours-ci, lors d’un sommet informel à Bruxelles. Prague.
L’Allemagne, qui a été le pays le plus dépendant du gaz russe, et d’autres États européens ont jusqu’à présent rejeté un plafonnement général des prix sur le marché de gros du gaz.
« A côté de cela, nous allons mettre Mécanismes de financement de la solidarité européenne comme nous l’avons fait lors de la Crise de Covid pour éviter d’avoir un marché européen qui va exploser dans cette crise », a également assuré le chef de l’Etat français.
Il a également déclaré que les Européens doivent être « tous ensemble » pour négocier les prix sur le marché du gaz afin d’avoir « plus de poids ».
« Nous dirons avec beaucoup d’amitié à nos amis américains, nos amis norvégiens, Vous êtes incroyable, vous nous fournissez de l’énergie gazeuse, mais c’est quelque chose qui ne peut pas durer longtemps, c’est-à-dire que nous ne pouvons pas payer le gaz quatre fois plus cher que vous ne le vendez à vos industriels », a-t-il déclaré.
L’œil d’Athènes sur la rencontre Macron-Erdogan
Athènes attend avec un intérêt raisonnable la rencontre privée entre le président français Emmanuel Macron et son homologue turc Erdogan demain.
Bien sûr, jusqu’à présent, Paris n’a pas pris de position officielle sur le nouvel accord turco-libyen. Toutefois, le président Macron dénonce le révisionnisme à chaque occasion, et l’immeuble Maximou prévoit donc qu’il évoquera avec insistance avec M. Erdogan l’agression de la dernière période et demandera à son homologue turc d’abandonner toute action qui viole le droit international et porte atteinte à la sécurité dans la région.
La position qu’adoptera Erdogan lors de son tête-à-tête avec son homologue français sera tout aussi intéressante, car les dirigeants turcs n’ont jamais caché leur irritation à l’égard de l’accord de coopération en matière de défense entre la France et la Grèce, qui comprend, entre autres, une clause d’assistance mutuelle si l’un des deux pays reçoit des menaces…
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