Dmitry Medvedev remet sur la table la question des armes nucléaires. « La Russie a le droit d’utiliser des armes nucléaires si nécessaire, dans des cas prédéterminés », a menacé l’ancien président russe et actuel vice-président du Conseil de sécurité en Russie, arguant que « Moscou ne bluffe certainement pas. »
« Imaginez que la Russie soit contrainte d’utiliser l’arme la plus redoutable contre le régime ukrainien, qui a… a commis un acte d’agression à grande échelle qui est dangereux pour l’existence même de notre État. Je pense que l’OTAN n’interviendra pas directement dans le conflit même dans cette situation », a-t-il écrit sur son profil personnel sur Télégramme.
En outre, Medvedev a ajouté avec cynisme que la sécurité de l’Union européenne était en jeu. Washingtonde Londres et le Bruxelles est bien plus important pour l’Alliance de l’Atlantique Nord que le sort de l’Ukraine dévastée, dont personne n’a besoin, même si elle est abondamment approvisionnée en armes diverses.
« La fourniture d’armes modernes n’est qu’un business pour les pays occidentaux, cependant, il s’agit surtout de haine à notre égard. Plus maintenant. Les démagogues d’outre-mer et d’Europe ne seront pas perdus dans une apocalypse nucléaire. Par conséquent, ils vont avaler l’utilisation de n’importe quelle arme dans le conflit actuel », a noté Medvedev.
« Il serait bon que cette triste conclusion soit au moins partiellement comprise par les autorités de l’Union européenne. Kiev. Hélas, c’est presque impossible. Ils sont dans une frénésie de guerre constante », a conclu ironiquement le fonctionnaire russe.
Articles similaires
- Réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de l’UE à New York
- Ministère russe des Affaires étrangères : l’axiome que Moscou suit strictement sur la guerre nucléaire
- Medvedev : nous pouvons aussi utiliser des armes nucléaires pour protéger le Donbass
- Zelensky : « Seule la Russie est capable d’utiliser des armes nucléaires en Europe »
- Zaharova : La Russie est « pleinement engagée » à éviter une guerre nucléaire.