L’ambassade de Russie aux États-Unis a estimé aujourd’hui que Moscou continuera à trouver des acheteurs pour son pétrole malgré ce qu’elle a appelé une tentative « dangereuse » des gouvernements occidentaux d’imposer un plafond sur le prix du brut russe.
Un plafonnement du prix du pétrole russe à 60 dollars le baril sera imposé dans les prochains jours après que l’UE, le G7 et l’Australie sont parvenus à un accord sur la question hier vendredi, trois jours avant l’entrée en vigueur de l’embargo européen sur le pétrole russe transporté par voie maritime.
L’objectif est de limiter les revenus de Moscou et donc sa capacité à financer la guerre contre l’Ukraine.
Le président russe Vladimir Poutine et de hauts responsables russes ont averti à plusieurs reprises que Moscou ne vendrait pas de pétrole aux pays qui adopteraient ce plafond.
Dans un message posté sur Telegram, l’ambassade de Russie aux États-Unis a critiqué « le remaniement » des principes du marché libre et a réaffirmé que le pétrole russe serait toujours demandé malgré les sanctions.
« De telles mesures se traduiront inévitablement par une incertitude accrue et une augmentation des coûts des matières premières pour les consommateurs », a-t-elle ajouté.
« Indépendamment du flirt actuel avec l’outil dangereux et illégal (du bouchon), nous sommes convaincus que le pétrole russe continuera à être demandé », a conclu l’ambassade russe.
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