Les manifestations déclenchées en Iran à la suite de la mort de Mahsha Amini, arrêtée par la police, se sont poursuivies aujourd’hui dans tout le pays malgré une violente répression des autorités.
Selon une organisation de défense des droits de l’homme, au moins 185 personnes, dont des enfants, ont été tuées lors des manifestations.
La vague populaire de protestations, qui a éclaté le 17 septembre lors des funérailles d’Amini, 22 ans, dans la ville kurde de Saqez, est devenue le plus grand défi lancé depuis des années aux dirigeants religieux de l’Iran, les manifestants appelant à la chute du guide suprême de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei.
« Au moins 185 personnes, dont au moins 19 enfants, ont été tuées lors des manifestations qui ont eu lieu dans tout le pays », selon un communiqué publié hier par l’association Iran Human Right, basée en Norvège.
Niant l’utilisation de balles réelles, les autorités ont décrit les manifestations comme un complot des ennemis de l’Iran, dont les États-Unis, et ont imputé aux dissidents armés, entre autres, le déclenchement des violences, qui auraient tué au moins 20 membres des forces de sécurité.
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