Iran : mort d’une écolière de 15 ans – Rapports de passages à tabac par les forces de sécurité

Une jeune fille de 15 ans a rendu son dernier souffle dans le nord-ouest de l’Iran la semaine dernière après avoir été battue par les forces de sécurité lors d’une descente dans son école, rapporte la BBC.

Η Ashra Panahi faisait partie des nombreux étudiants blessés lors de l’incident d’Ardabil, selon une déclaration publiée par le Coordinating Council of Teachers’ Unions.

Les enfants ont été attaqués par les forces de sécurité lorsqu’ils ont refusé de chanter un hymne à la gloire du leader suprême, poursuit le communiqué.

Cependant, les autorités ont rejeté le rapport et la télévision d’État a diffusé qu’Asra … avait un problème cardiaque.

Voici l’assassinée Asra Panahi.

{https://twitter.com/nexta_tv/status/1582367099053551616}

Un certain nombre d’adolescentes auraient été tuées depuis que les manifestations antigouvernementales ont « balayé » l’Iran il y a un mois. Des militants et des proches ont imputé la responsabilité de leur mort aux forces de sécurité, ce que les autorités nient.

Tout a commencé après la mort de Mahsa Amini, une femme de 22 ans arrêtée par la police des mœurs à Téhéran le 13 septembre pour avoir prétendument enfreint les règles strictes de l’Iran exigeant que les femmes couvrent leurs cheveux avec un hijab.

Il y a deux semaines, des écolières ont commencé à manifester dans les salles de classe, les cours de récréation et les rues, dans une démonstration sans précédent de soutien aux protestations menées par les femmes contre la loi sur le hijab et l’establishment clérical.

Des vidéos publiées sur Internet les montrent en train d’agiter leur foulard en l’air, d’affronter des fonctionnaires masculins et de scander des slogans tels que « Femme, vie, liberté » et « Mort au dictateur », en référence au Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, un religieux chiite, qui a le dernier mot sur toutes les questions d’État. Certains ont également été filmés en train de déchirer des photos de l’ayatollah.