Le président des États-Unis Joe Biden a noté que lui et le président français Emmanuel Macron sont déterminés à tenir le président russe Vladimir Poutine responsable de la « guerre qu’il mène contre le reste du monde », lors d’une conférence de presse conjointe à la Maison Blanche. En effet, dans une déclaration commune faite avant la conférence de presse, ils ont souligné que le fait de prendre délibérément pour cible des civils et des infrastructures urbaines « constitue un crime de guerre ».
Comme indiqué par NYT a envoyé un message indiquant qu’il serait prêt à parler à M. Poutine si le dirigeant russe était disposé à mettre fin à la guerre, mais note que M. Poutine a clairement indiqué qu’il n’était pas prêt à le faire.
Il a notamment déclaré qu’il était « prêt » à parler à M. Poutine, mais pas sans consulter les alliés de l’OTAN. « Je ne vais pas le faire seul », a-t-il dit.
« Poutine croit pouvoir écraser la volonté de tous ceux qui s’opposent à ses ambitions impériales, mais l’attaque des infrastructures civiles en Ukraine, la coupure de l’énergie vers l’Europe pour faire monter les prix, l’aggravation de la crise alimentaire, tout cela affecte des personnes très vulnérables, pas seulement en Ukraine mais dans le monde entier. Et ça ne va pas marcher. Le président Macron et moi-même avons décidé que nous continuerons à travailler ensemble pour tenir la Russie responsable de ses actes et pour atténuer l’impact global de la guerre de Poutine sur le reste du monde », a déclaré M. Biden.
M. Biden réaffirme que les États-Unis et la France sont « plus forts que jamais » contre la « guerre brutale » menée par la Russie contre l’Ukraine.
Auparavant, le président américain Joe Biden avait réaffirmé le soutien des États-Unis et de la France à l’Ukraine, ainsi que d’autres alliés européens.
« Nous confirmons aujourd’hui que la France et les États-Unis, ainsi que tous nos alliés… restent plus forts que jamais face à la guerre brutale de la Russie contre l’Ukraine », a déclaré M. Biden lors d’une conférence de presse conjointe après la réunion bilatérale des deux dirigeants jeudi.
« Nous continuerons à soutenir fermement le peuple ukrainien qui défend ses foyers, ses familles, sa souveraineté et son intégrité territoriale contre une attaque russe incroyablement brutale », a déclaré M. Biden.
M. Biden a également remercié le président français Emmanuel Macron pour avoir accueilli les réfugiés ukrainiens pendant la guerre jusqu’à présent.
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« Nous partageons les mêmes principes »
« La France est l’un de nos partenaires les plus solides et historiques, mais aussi l’un de nos alliés les plus forts et les plus capables. Et Emmanuel est aussi devenu un ami. Nous partageons les mêmes principes. Et nous resterons sur le même agenda commun. Nous avons parfois des divergences mineures, mais jamais de manière radicale (nous ne sommes pas en désaccord). Aujourd’hui, nous sommes aux côtés de nos alliés de l’OTAN, forts contre la guerre brutale de la Russie en Ukraine », a déclaré le président américain lors d’une conférence de presse conjointe avec le président français.
Déclaration commune avec « bombe » : les crimes de guerre de la Russie
Le président américain Joe Biden et le président français Emmanuel Macron ont publié une déclaration commune sur la guerre de la Russie en Ukraine.
Les deux dirigeants notent qu’ils « condamnent fermement la guerre d’agression illégale de la Russie contre l’Ukraine et soulignent que le ciblage délibéré de civils et d’infrastructures civiles constitue des crimes de guerre dont les auteurs doivent être tenus responsables. »
Ils poursuivent : « Les États-Unis et la France déplorent les mesures d’escalade délibérées de la Russie, en particulier sa rhétorique nucléaire irresponsable et ses fausses informations sur de prétendues attaques chimiques et des programmes d’armes biologiques et nucléaires. Ils réaffirment le soutien continu de leurs nations à la défense par l’Ukraine de sa souveraineté et de son intégrité territoriale, y compris la fourniture d’une assistance politique, sécuritaire, humanitaire et économique à l’Ukraine aussi longtemps que nécessaire. »
Les deux dirigeants ont également écrit qu’ils « font progresser une vision commune pour renforcer la sécurité et la prospérité mondiales, lutter contre le changement climatique, renforcer la résilience à ses impacts et promouvoir les valeurs démocratiques. »
« Cette vision est fondée sur la conviction partagée que les États-Unis et leurs alliés et partenaires européens sont les mieux placés pour relever nos plus grands défis et saisir nos opportunités les plus prometteuses ensemble », selon la déclaration.
« Il s’agit notamment de s’attaquer aux problèmes mondiaux tels que le changement climatique et la transition énergétique, d’investir dans les technologies et de créer des chaînes de valeur résilientes dans des secteurs stratégiques tels que la santé, les semi-conducteurs et les minéraux essentiels, et de renforcer notre coopération en matière de sécurité et de défense. »
Le Kremlin déclare qu’il ne coopérera pas avec les États-Unis pour l’échange de prisonniers en 2022.
Le Kremlin a déclaré jeudi que les détails des discussions sur l’échange de prisonniers avec les États-Unis ne seraient pas rendus publics et que Moscou ne prévoit pas de discuter avec l’administration du président américain Joe Biden avant la fin de l’année, selon les médias d’État russes.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a déclaré que le Kremlin considère qu’il n’est pas nécessaire de divulguer publiquement les détails des négociations sur l’échange de prisonniers entre la Russie et les États-Unis, a rapporté l’agence de presse d’État TASS.
« Nous n’en parlons pas et nous appelons tout le monde à garder le silence sur cette question. De telles questions ne peuvent être discutées qu’en silence », a déclaré M. Peskov à l’agence TASS.
Les États-Unis ont déjà demandé à la Russie de libérer les citoyens américains Britney Greener et Paul Whelan. L’administration Biden a proposé un éventuel échange de prisonniers incluant Viktor Butte, un marchand d’armes russe condamné à 25 ans de prison aux États-Unis.
L’échange éventuel est en cours de négociation par l’intermédiaire des services spéciaux russes et américains, selon les médias d’État russes.
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