Les États baltes et les membres de l’Union européenne que sont la Lettonie, la Lituanie et l’Estonie, qui ont une frontière commune avec la Russie, n’offriront pas d’abri aux Russes qui veulent éviter la conscription, ont déclaré aujourd’hui les ministres des affaires étrangères des trois pays.
Les billets d’avion aller simple se vendent en Russie et leur prix s’est envolé après que le président Vladimir Poutine a annoncé, dans son discours du matin, la conscription partielle de 300 000 réservistes.
« Le refus d’exercer ses fonctions politiques en Russie, ou le désir de ne pas le faire, ne constitue pas un motif suffisant pour se voir accorder l’asile dans un autre pays », a commenté le ministre estonien des Affaires étrangères, Urmas Reinsalu, dans un courriel envoyé à Reuters.
Sur Twitter, le ministre letton des Affaires étrangères, Edgars Rinkevics, a invoqué des raisons de sécurité pour justifier ce refus. Le ministère lituanien de l’Intérieur a précisé que chaque demande d’asile serait examinée individuellement.
Les trois pays et la Pologne ont commencé à refouler les citoyens russes à leurs frontières lundi à minuit, au motif qu’ils ne peuvent pas voyager alors que leur pays est en guerre avec l’Ukraine. Les dissidents russes demandant l’asile dans l’UE, les chauffeurs routiers, les réfugiés, les personnes résidant de manière permanente dans les pays de l’UE et celles qui souhaitent rendre visite à des proches sont exemptés de l’interdiction.
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