Une heure à peine s’est écoulée depuis que Kyriakos Mitsotakis a envoyé un message sévère aux dirigeants turcs pour leurs déclarations et actions provocatrices en mer Égée. Recep Tayyip Erdogan s’est engagé dans un nouveau crescendo de menaces contre la Grèce.
S’exprimant lors d’une réunion avec les présidents des provinces turques, Erdogan a de nouveau fait référence à la question de la démilitarisation des îles de la mer Égée, en disant « La Grèce stocke des armes en Thrace occidentale et dans les îles. Cela ne signifie rien pour nous. »
« Nous sommes bien conscients des intentions de la Grèce et de ceux qui nous défient », a-t-il poursuivi, affirmant que la puissance de la Turquie est plus grande et ne se limitera pas à sa défense.
Dans son discours, il n’a pas laissé sans réagir la déclaration de soutien à la Grèce faite hier par le département d’État. que « ni les États-Unis ni l’Europe ne peuvent vous sauver ».
Son discours comportait également des références à « l’entraînement de terroristes en Grèce ».
« Dans presque tous les pays d’Europe et notamment à Lavrio en Grèce, les meurtriers qui ont versé le sang de notre peuple trouvent une protection », a-t-il déclaré.
L’escalade extrême à tous les niveaux semble être le choix de la Turquie.
Selon des informations provenant des médias turcs, un développement très important a eu lieu hier, qui pourrait potentiellement déclencher une tempête de développements.
Le ministre de la Défense nationale Houloussi Akar, le chef d’état-major général, le général Yassar Güler a tenu une réunion par téléconférence avec les commandants de forces, les vice-ministres et les commandants d’unités.
Dans ces circonstances, il est clair que les canaux de communication avec le gouvernement turc ont été coupés. Surtout après les déclarations provocatrices d’Erdogan au cabinet et l’appel de l’ambassadeur grec à Istanbul concernant la militarisation des îles.
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