Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants américaine, est arrivée en Arménie pour une visite annoncée la veille, alors que le pays fait face à de violents affrontements à sa frontière avec l’Azerbaïdjan.
Mme Pelosi, qui est le plus haut responsable américain à se rendre à Erevan depuis que ce petit pays du Caucase a obtenu son indépendance en 1991, a décrit cette visite dans une déclaration comme « un symbole fort de l’engagement ferme des États-Unis en faveur d’une Arménie pacifique, prospère et démocratique et d’une région du Caucase stable et sûre ».
Cette visite de trois jours « jouera un grand rôle dans la garantie de notre sécurité », a déclaré pour sa part le président du Parlement arménien, Allen Simonyan, aux journalistes avant son arrivée.
La visite du responsable américain intervient alors que la région, d’importance militaire principalement parce que les hydrocarbures de la Caspienne y transitent, est confrontée à des frictions entre l’influence de la Turquie, qui soutient l’Azerbaïdjan, et celle de la Russie, théoriquement garante de la sécurité de l’Arménie, où elle dispose d’une base militaire mais qui est trop occupée en Ukraine.
L’Occident est présent dans le processus de paix au sein du groupe de Minsk de l’OSCE.
Plus de 200 personnes ont été tuées dans les récents combats entre les troupes arméniennes et azéries, dont les deux parties se rejettent la responsabilité. Ces affrontements ont éclaté mardi et ont pris fin par une médiation internationale jeudi soir.
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