Selon les sondages réalisés en IsraëlEn effet, aucun bloc ne devrait obtenir une majorité suffisante pour former un gouvernement lors des élections législatives anticipées qui se tiendront le 1er novembre.
Plus de 6,3 millions d’électeurs en Israël, qui se trouve dans une spirale d’élections anticipées et de crise de coalition, se rendront aux urnes pour la cinquième fois en 3,5 ans.
Selon les sondages, 12 partis devraient entrer au parlement du pays, qui compte 120 sièges, où le seuil électoral est de 3,25 %.
Selon les sondages, le bloc de l’ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu devrait remporter 59 ou 60 sièges, tandis que le bloc de l’opposition devrait obtenir 56 ou 57 sièges.
Par conséquent, il semble que ni le bloc de droite dirigé par Netanyahou ni le « Bloc du changement » qui se forme dans l’opposition à Netanyahou ne seront en mesure de réunir le nombre de sièges requis pour former un gouvernement de coalition.
Selon les sondages, le Likoud, le parti de Netanyahu, devrait arriver en tête des élections en envoyant 30 députés au parlement, tandis que le rival de Netanyahu, le OuihAtid dirigé par le Premier ministre Yair Lapid, sera le deuxième parti avec 24 à 27 députés.
Le parti d’extrême droite du sionisme religieux, dirigé par Bezalel Smotrich et Itamar Ben-Gvir, qui se distinguent par leur position anti-palestinienne, devrait devenir le troisième parti du Parlement avec 14 sièges.
Il est à noter que le Parti de l’unité nationale au centre sera représenté au Parlement avec 11 députés, Shas, le parti des juifs ultra-orthodoxes, avec 8 députés, et Torah unie, un autre parti ultra-orthodoxe, avec 7 députés.
Le parti « Israël, notre patrie », dirigé par Avigdor Lieberman et soutenu par les Israéliens laïques d’origine russe, devrait avoir 6 sièges, tandis que le parti travailliste et le Meretz, partis de gauche, devraient avoir 4 sièges chacun.
Les 4 partis arabes, qui ont participé aux élections précédentes avec une liste commune de citoyens palestiniens d’Israël, se présentent cette fois aux élections avec 3 listes distinctes.
La liste commune (Ra’am), dirigée par Mansour Abbas, se présente aux élections séparément des autres partis arabes.
La Liste commune, au sein de laquelle des citoyens palestiniens d’Israël ont rejoint quatre partis, a battu un record historique en 2020 en obtenant 15 sièges au parlement qui en compte 120. Cependant, la Liste unie sous Mansour Abbas a abandonné cette structure en 2021.
Le parti Arab Beled s’est également séparé de la Liste commune cette année. Seuls le Front démocratique pour la paix et l’égalité et la Liste arabe pour le changement sont restés sous l’égide de la Liste commune.
Selon les sondages, la Liste Unie et la Liste Commune peuvent avoir 4 députés chacune. Le parti Beled, qui s’est séparé de la Liste commune cette année, devrait rester sous le seuil des élections.
Selon les sondages et les articles de presse, les Palestiniens, qui représentent un cinquième de l’électorat israélien, participeront peu aux élections de cette année.
Tous les sondages prévoient qu’aucun bloc n’aura suffisamment de sièges pour former un gouvernement lors des élections qui se tiendront le mardi 1er novembre.
Le fait que les sondages montrent que le bloc de droite dirigé par Netanyahou a besoin d’un siège pour former un gouvernement de coalition soulève la question de savoir si la crise de coalition qui a marqué le pays ces quatre dernières années va se répéter.
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