Merci pour l’interview du Dr. Stamatio Ath. Mercouri, qui répond à toutes nos questions.
Dr. Stamatios Ath. Mercouris, radiologue, directeur du service d’imagerie mammaire d’Affidea Central.
Comme il le souligne, aujourd’hui, il ne fait aucun doute que grâce à cet examen préventif, le cancer peut être détecté à un stade précoce, un événement d’une importance capitale pour son traitement efficace. Cependant, il existe différentes suggestions quant à savoir quand, à quel âge, chaque femme devrait commencer ce test et à quelle fréquence elle devrait le répéter afin d’en tirer les meilleurs bénéfices. Ces questions, ainsi que celle de savoir quelle méthode d’imagerie est actuellement considérée comme la plus efficace, sont abordées dans un entretien avec le Dr Mercouris, qui déclare, entre autres choses.Le résultat du traitement est lié à la taille de la tumeur au moment du diagnostic. Un diagnostic précoce permet un taux de guérison allant jusqu’à 99 % dans certaines conditions.« .
Dans le même temps, le Dr Mercouri souligne que la mammographie préventive doit être commencée « à l’âge de 40 ans et répété chaque année à vie« mais aussi qu’il est conseillé d’effectuer ce test « dans des centres où le patient peut subir des tests d’imagerie diagnostique et des biopsies en une seule visite, afin d’obtenir un diagnostic final précis le plus rapidement possible.« .
Voici l’interview complète du Dr. Stamatiou Ath. Stamatos Mercouri, radiologue, directeur du département d’imagerie mammaire de l’Affidea Central au. Reine.gr
– Quelle est la signification de ladu dépistage du cancer du sein ?
Comme on le sait, le cancer du sein est la forme de tumeur maligne la plus fréquente chez les femmes, une sur huit risquant de développer la maladie au cours de sa vie.
Dans la lutte contre les maladies du sein, il a été démontré que le recours à un dépistage régulier peut réduire de manière significative la mortalité, c’est-à-dire la perte de vie due à une tumeur maligne du sein. C’est pourquoi des efforts sont continuellement déployés pour mettre à jour les lignes directrices sur l’âge du début des examens d’imagerie, la fréquence de leur répétition et le choix des modalités d’imagerie utilisées.
Tout d’abord, il convient de distinguer l’imagerie mammaire en deux grandes catégories :
- Dans l’imagerie mammaire préventive, lorsque l’examen des seins est effectué parce qu’une certaine période s’est écoulée depuis l’examen précédent et qu’il n’y a pas de symptômes cliniques.
- Dans le cadre de l’imagerie mammaire diagnostique, qui implique l’examen des résultats d’imagerie résultant du dépistage ou l’examen des symptômes cliniques tels que les résultats palpables, la douleur ou l’écoulement du mamelon. Cela nécessite une combinaison de modalités d’imagerie et de clichés spécifiques et ne fait pas partie du programme de dépistage.
L’imagerie mammaire préventive fait référence à la mammographie, qui comprend quatre images mammographiques prédéfinies, deux pour chaque sein (face et profil). Il concerne les femmes ne présentant aucun symptôme et vise à détecter les résultats suspects qui peuvent s’avérer ou évoluer vers une malignité. L’objectif du dépistage est de détecter les lésions à un stade précoce afin de pouvoir choisir un traitement approprié et opportun. Il convient de noter ici que le résultat du traitement est lié à la taille de la tumeur au moment du diagnostic. Un diagnostic précoce permet d’obtenir un taux de guérison qui, dans certaines conditions, peut atteindre 99 %.
L’intérêt de l’imagerie de dépistage est donc indéniable. Cependant, selon les études, des questions se posent quant à son déclenchement et à son arrêt, ainsi qu’à la fréquence à laquelle il doit être répété. Par conséquent, selon l’ACR (American College of Radiology), pour les femmes présentant un risque moyen (c’est-à-dire celles qui ne présentent pas de facteur de risque accru de malignité mammaire), le dépistage par mammographie commence à l’âge de 40 ans et est répété chaque année pendant toute la vie. Et quand nous disons à vie, nous voulons dire pendant une période où la femme n’a pas de problème de santé qui réduit son espérance de vie à moins de 10 ans.
– Comment et pourquoi l’âge de 40 ans a-t-il été « choisi » pour la mammographie ?
L’âge de départ de 40 ans pour toutes les femmes est très important :
- Un cancer du sein sur six survient chez les femmes de 40 ans.
- ¾ des femmes atteintes d’un cancer du sein n’ont pas d’antécédents héréditaires et ne sont pas considérées comme à haut risque.
- Il a été estimé que si le dépistage par mammographie commence à l’âge de 50 ans et est répété tous les deux ans, il entraînera environ 70 000 décès supplémentaires dus au cancer du sein aux États-Unis. En effet, un retard dans le diagnostic précoce est associé à une plus grande difficulté de traitement et à une réduction du taux de guérison final.
– Quelle est la procédure suivie pour chaque mammographie de dépistage ?
Sur les 100 femmes qui se présentent pour une mammographie de dépistage, 90 obtiendront un résultat normal, tandis que 10 devront subir des examens diagnostiques supplémentaires. Sur ces 10 personnes, 6 obtiendront un résultat normal, 2 seront invitées à répéter les piqûres de diagnostic dans 6 mois, et 2 seulement subiront une biopsie pour clarifier les résultats.
Le dépistage mammographique préventif régulier comporte bien sûr un risque de surdiagnostic, c’est-à-dire la détection de formes de malignité qui ne sont finalement pas en mesure de provoquer une maladie potentiellement mortelle chez la patiente. Cependant, un processus de tests diagnostiques et de biopsies est engagé depuis l’imagerie jusqu’au diagnostic final, ce qui peut être source de stress et de pression pour le patient. Dans ce cas, il est conseillé à la patiente de se rendre dans des centres où elle peut subir des examens d’imagerie diagnostique et des biopsies en une seule visite, de manière à obtenir un diagnostic final précis le plus rapidement possible.
– Outre la mammographie, quelles sont les prochaines étapes pour une femme qui subit un dépistage du cancer du sein ?
Comme on l’entend, le dépistage ne comprend que la mammographie, car c’est encore aujourd’hui la méthode qui permet de diagnostiquer précocement les formes asymptomatiques de malignité à un stade très précoce. Les autres méthodes de diagnostic sont utilisées pour clarifier et étudier les résultats cliniques et mammographiques.
Plus précisément :
Le site échographie est un outil complémentaire à la mammographie et est utilisé localement pour étudier les résultats principalement palpables, mais aussi mammographiques. Il s’agit d’une extension de la palpation et il a été démontré que la valeur diagnostique de chaque méthode augmente de 20 % si elle est effectuée en même temps que la mammographie.
Η mammographie par résonance magnétique a des indications spécifiques, a une sensibilité très élevée en tant que méthode, mais n’est utilisé pour le dépistage que chez les personnes présentant un risque très élevé de malignité mammaire.
– Pour clore cette interview, résumons : chaque femme doit-elle subir un dépistage du cancer du sein, à quel moment, et à quoi doit-elle faire attention ?
En conclusion, le dépistage par mammographie commence à l’âge de 40 ans chez toutes les femmes et se poursuit chaque année pendant toute la durée de vie des femmes. Elle permet une détection précoce des tumeurs malignes et conduit ainsi aux traitements les plus courts et les plus efficaces possibles, avec jusqu’à 99 % de guérison. Elle devrait donc faire partie de la routine des femmes, car il est prouvé qu’elle sauve des vies.
Merci pour l’interview du Dr. Stamatio Ath. Mercouri, radiologue, directeur du service d’imagerie mammaire d’Affidea Central, Ave. 97 Vas.
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