La diplomatie de l’OTAN par Erdogan

Le président Recep Tayyip Erdogan rencontrera le secrétaire général de l’Union européenne. OTAN Jens Stoltenberg à Istanbul le 4 novembre et recevra le nouveau Premier ministre suédois Ulf Kristerson, avec qui il a eu une conversation téléphonique hier, à Ankara le 8 novembre.

Selon des informations de sources présidentielles, le président turc Erdogan aura une période diplomatique chargée début novembre, avec l’OTAN au centre de l’agenda.

Le président Erdogan doit recevoir le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, à Istanbul le vendredi 4 novembre. La réunion devrait porter sur le processus d’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’OTAN, ainsi que sur les développements concernant la guerre entre la Russie et l’Ukraine.

Erdogan recevra également le 8 novembre à Ankara le Premier ministre suédois Ulf Kristerson, avec qui il a eu une conversation téléphonique le mercredi 26 octobre. Selon les fuites, les relations turco-suédoises et le processus d’adhésion de la Suède à l’OTAN devraient être abordés au cours de la réunion.

Lors de leur conversation téléphonique d’hier, Erdogan a transmis ses félicitations à Ulf Kristerson pour son accession au poste de premier ministre suédois et, se référant à la lettre qu’il lui avait envoyée le 19 octobre, Erdogan a déclaré qu’il serait heureux d’accueillir le premier ministre suédois à Ankara.

Le Premier ministre suédois avait auparavant déclaré que son pays s’engageait à respecter le mémorandum trilatéral et que celui-ci servirait de guide pour le processus à venir. Pour sa part, le président turc a clairement indiqué qu' »il est dans notre intérêt commun d’empêcher les organisations terroristes de prendre en otage l’adhésion de la Suède à l’OTAN et les relations bilatérales avec la Turquie. »

Dans ses déclarations d’hier, le secrétaire général de l’OTAN a fait savoir qu’il prendrait « par la main » les demandes d’adhésion à l’OTAN de la Suède et de la Finlande, en annonçant sa visite en Turquie, ce qui signifie qu’il joue un rôle actif dans la résolution des problèmes liés à l’adhésion des deux pays scandinaves.