Kanye West achète la plateforme d’extrême-droite Parler

Ce qu’il a l’habitude de provoquer est bien connu. Sa dernière apparition controversée remonte à l’époque où il portait un T-shirt sur lequel était inscrite l’expression « White Lives Matter » lors de la Fashion Week de Paris. Il y a quelques jours, il a suscité une autre controverse en affirmant que George Floyd était mort à cause de la drogue et non de la brutalité policière.

Kanye West, qui semble proche de l’acquisition de Parler, la plateforme de médias sociaux privilégiée par l’extrême droite, affirmant fièrement qu’elle ne censure pas ses utilisateurs.

Le rappeur et créateur de mode, qui a légalement changé son nom en Ye, a été bloqué de ses comptes Twitter et Instagram ce mois-ci après des commentaires antisémites sur les deux plateformes.

Lundi, il a été annoncé que West envisageait désormais d’acheter la plateforme Parler, une décision considérée par la société mère Parlement Technologies comme « audacieuse car elle combat sa censure par Big Tech ». Kanye West a annoncé : « Dans un monde où les opinions conservatrices sont considérées comme controversées, nous devons nous assurer que nous avons le droit de nous exprimer librement. »

Le PDG de Parlement Technologies est George Farmer, le mari de la commentatrice conservatrice Candace Owens , qui portait un t-shirt « White Lives Matter » aux côtés de Kanye lors de son récent défilé à la Semaine de la mode de Paris pour son commentaire sur la marque Yeezy : « Cet accord va changer le monde et changer la façon dont les gens pensent à la liberté d’expression ». Selon un communiqué de presse, un accord de principe a été conclu pour l’acquisition de West, l’accord définitif devant être conclu au quatrième trimestre 2022. Le montant que West va payer pour Parler n’a pas été révélé.

En mars 2021, Parler a fait face à un important retour de bâton après l’attaque du 6 janvier contre le Capitole américain par des partisans de l’ancien président Donald Trump, car la plateforme a transmis au FBI des cas de contenus encourageant la violence au moins 50 fois avant l’émeute, selon un rapport du Wall Street Journal.