Le ministre de la Défense nationale, Houloussi Akar, a déclaré : » (Corridor grain) La suspension de cette initiative ne profitera ni à la Russie, ni à l’Ukraine, ni à personne. Nous poursuivons nos discussions avec le ministre de la Défense de l’Ukraine et le ministre de la Défense de la Russie sur cette question. »
Suite aux derniers développements sur le corridor céréalier, le ministre turc de la Défense Houloussi Akar a annoncé qu’il aura une conversation téléphonique avec le ministre russe de la Défense Sergei Soygou lundi soir (10/31/10).
Faisant référence aux développements qui ont suivi la déclaration de la Russie selon laquelle elle interrompt temporairement l’initiative sur les céréales en raison des attaques de Sébastopol le 29 octobre, Houloussi Akar a déclaré : « Dans une telle situation, le transport des navires sera retardé et l’accumulation dans les ports s’intensifiera. Les personnes dans le besoin attendaient déjà le grain de toute urgence. Dans ce cas, le problème s’aggravera encore plus ».
Exprimant l’importance de résoudre ce problème et soulignant les rencontres du président Recep Tayyip Erdogan sur cette question, M. Akar a déclaré : « Je contacterai également les responsables ukrainiens et dans la soirée, je contacterai le ministre russe de la défense, M. Soygou. Comme toujours, nous continuons à œuvrer pour la paix, la réconciliation et le bon déroulement des dossiers. »
Akar a déclaré qu’environ 9,3 millions de tonnes de céréales ont été transportées depuis les ports ukrainiens par 409 navires jusqu’à présent dans le cadre du corridor céréalier qui a été établi et a noté que « cela doit continuer. La suspension de cette initiative ne profitera ni à la Russie, ni à l’Ukraine, ni à personne. Nous poursuivons nos discussions avec le ministre de la Défense de l’Ukraine et le ministre de la Défense de la Russie.
Nous allons les contacter et essayer de faire en sorte que cette initiative se poursuive. La suspension de cette initiative affecte l’ensemble de l’humanité. Nous rappelons aux parties de reconsidérer leurs décisions. En tant que Turquie, nous avons fait notre devoir tant dans le cessez-le-feu que dans l’initiative en faveur des céréales jusqu’à présent, et nous essayons de le faire.
Chacun doit savoir que nous, en tant que Turquie, sommes prêts à faire tout ce qui est nécessaire pour mettre fin au conflit le plus rapidement possible. »
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