L’ancienne chancelière allemande a admis qu’elle n’avait pas le pouvoir politique d’influencer Vladimir Poutine, Angela Merkel parler au magazine Der Spiegel.
L’ancienne chancelière allemande a déclaré qu’elle avait cherché à organiser des discussions européennes avec Vladimir Poutine un an avant qu’il n’envahisse l’Ukraine, mais qu’elle ne voyait finalement aucune chance d’influencer le président russe à la fin de son mandat.
Mme Merkel a déclaré au magazine d’information dans une interview publiée jeudi qu’elle et le président français Emmanuel Macron prévoyaient d’organiser un format indépendant de discussions avec M. Poutine lors du Conseil européen de 2021, le dernier été de son mandat.
« Mais je n’avais plus le pouvoir de la faire avancer parce que, finalement, tout le monde savait : elle part à l’automne », a-t-il dit.
Mme Merkel, qui s’est retirée de la vie politique après 16 ans au pouvoir à la suite des élections de septembre 2021 en Allemagne, a officiellement passé les rênes à Olaf Scholz, des sociaux-démocrates, en décembre de la même année.
Le président américain Joe Biden a rencontré le dirigeant russe en juin 2021.
Faisant référence à sa visite d’adieu à Moscou en août 2021, Mme Merkel, qui parle couramment le russe, a déclaré au Spiegel : « Le sentiment était très clair : « En termes de pouvoir politique, vous êtes finis. » Pour Poutine, seul le pouvoir compte. »
Toutefois, l’ancienne dirigeante conservatrice a déclaré à propos de son départ de la politique qu’il était « temps d’adopter une nouvelle approche » en raison du manque de progrès de son gouvernement non seulement en Ukraine, mais aussi dans les conflits en Moldavie, en Géorgie, en Syrie et en Libye.
Articles similaires
- Merkel fera-t-elle une médiation avec Poutine ? Réponse d’Olaf Solts
- Allemagne : Sept personnes sur dix ne veulent pas que Merkel redevienne chancelière.
- Merkel et Poutine : « Ne prenez pas ses paroles pour du bluff ».
- Le deuxième message de Merkel : L’Europe ne doit pas rejeter une relation future avec la Russie
- Le HCR récompense Mme Merkel pour sa politique concernant la crise des réfugiés de 2015.