La Commission européenne devrait être informée qu’elle ne devrait pas être autorisée à intervenir dans le cas d’interceptions et de surveillance illégale de journalistes et de personnalités politiques au moyen de logiciels malveillants.
Une question qui » brûle » également le gouvernement Mitsotakis, qui est exposée après les révélations sur la surveillance illégale du leader du PASOK, Nikos Androulakis, et du journaliste Thanasis Koukakis.
Comme on l’a appris, le 28 septembre la Commission européenne PEGA a demandé par lettre l’intervention de Europol pour enquêter sur l’interception illégale au moyen de logiciels malveillants et sur d’éventuels actes criminels.
Plus précisément, dans sa lettre, la Commission européenne PEGA demande son assistance dans le cas de logiciels illégaux en Hongrie, Pologne, Grèce, Espagne, Hongrie, Pologne, Grèce et Espagne..
La lettre
{https://twitter.com/Europarl_EL/status/1576866264030400512}
Dans le même temps, la commission exprime des doutes sur la capacité et la volonté des autorités nationales d’enquêter sur les cas de surveillance illégale qui ont provoqué de grands bouleversements dans les systèmes politiques des pays.
Il est rappelé que l’eurodéputée néerlandaise Sophie in ‘t Veld et l’eurodéputé roumain Dragoș Tudorache avaient mentionné la nécessité d’impliquer Europol.
La lettre de la Commission européenne PEGA, entre autres, indique :
« Depuis juin 2021, il y a eu une série de révélations sur l’utilisation illégale de logiciels de surveillance contre les citoyens. Les cibles sont des journalistes, des politiciens, des ONG et des fonctionnaires dans des pays tels que la Hongrie, la Pologne, l’Espagne, la Grèce et l’Espagne, mais aussi à la Commission européenne.
En outre, il existe des preuves d’actions criminelles. En effet, des enquêtes judiciaires sont en cours dans de nombreux États membres, ainsi qu’une enquête criminelle menée par le département d’État américain. Il y a également une enquête criminelle par le Département de la Justice des États-Unis.
Il existe des préoccupations concernant la capacité et la volonté des autorités nationales de mener des enquêtes rapides et approfondies. Chaque jour qui passe augmente le risque de disparition ou de destruction de preuves.
Bien qu’une telle proposition ne soit pas contraignante, et que les États membres puissent la rejeter, Europol doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour y parvenir, dans l’intérêt des citoyens européens et de la sécurité publique.
La commission PEGA demande à Europol d’émettre une proposition d’enquête dans les États membres concernant cette affaire. »
Visite d’information de trois jours de PEGA en Grèce
Dans le cadre de ses enquêtes sur les écoutes illégales, il a été annoncé que la commission PEGA du Parlement européen effectuera une visite d’information en Grèce du 2 au 4 novembre et à Chypre le 1er novembre.
Il est rappelé que le 8 septembre, la commission du Parlement européen a tenu une audition ouverte avec la participation des journalistes grecs Thanasis Koukakis et Stavros Malichoudis, qui ont été victimes de surveillance, et de la journaliste Elise Triantafyllou, qui enquête sur cette affaire.
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