La FIFPRO, l’association mondiale des footballeurs, s’est déclarée « choquée et dégoûtée » par les informations selon lesquelles l’Union européenne aurait été victime d’un abus de pouvoir. Iranien footballeur Amir Nasr Azadani fait face à la la possibilité d’une exécution « après avoir fait campagne pour les droits des femmes et la liberté fondamentale dans son pays ».
« Nous sommes solidaires d’Amir et nous demandons la levée immédiate de sa sanction », a déclaré la FIFPRO dans un communiqué publié sur Twitter lundi.
{https://twitter.com/FIFPRO/status/1602410644409618461}
Le footballeur est accusé d’être membre d’un « groupe armé » impliqué dans la mort de trois agents de sécurité lors de manifestations dans la ville d’Ispahan, dans le centre de l’Iran, a déclaré le chef du pouvoir judiciaire de la ville, Asadullah Jafari, selon l’agence de presse publique IRNA dimanche.
Dans le rapport, Jafari a déclaré que Nasr-Azadani était accusé de rébellion contre les autorités. Il est en détention depuis le 27 novembre, mais aucune peine n’a encore été prononcée à l’encontre de l’accusé, ajoute le rapport.
Comme l’a noté le CNN on ne sait pas quand son procès doit commencer.
Les manifestations antigouvernementales font rage en Iran depuis septembre, initialement en raison de l’affaire du jeune homme de 22 ans qui a été tué. Mahsha Aminyqui est décédée après avoir été arrêtée par la police de l’éthique de l’État pour ne pas avoir porté son hijab correctement.
La colère suscitée par la mort d’Amini s’est combinée à une série de griefs à l’encontre du régime oppressif de la République islamique pour alimenter les protestations, même face à des punitions sévères, voire à la condamnation à mort.
En vertu du code pénal iranien, une condamnation peut entraîner la peine de mort s’il est prouvé que le défendeur a utilisé une arme à feu, sinon il peut être condamné à une peine d’emprisonnement.
L’Iran a exécuté un deuxième homme soupçonné d’être impliqué dans le mouvement de protestation national après avoir été condamné pour avoir poignardé mortellement deux agents de sécurité le mois dernier, ont rapporté lundi Mizan Online, une agence de presse affiliée au système judiciaire iranien, et l’agence de presse semi-officielle Tasmin.
Cette exécution a suivi celle d’un autre homme, jeudi dernier, la première exécution connue depuis le début des protestations.
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