Ο Donald Trump a appuyé sur le bouton déclenchant la « bombe » de sa candidature aux élections américaines de 2024 malgré un échec retentissant aux élections de mi-mandat où il a « brûlé » tous les républicains qu’il soutenait.
{https://twitter.com/DonaldJTrumpJr/status/1592707591763025920}
L’ancien président américain a promis mardi soir que Joe Biden « ne restera pas à la Maison Blanche pendant quatre années supplémentaires ».
« Joe Biden incarne les échecs de la gauche et la corruption de Washington », a ajouté l’ancien président républicain devant une foule de partisans dévoués et de proches réunis dans une salle de sa luxueuse résidence de Mar-a-Lago, en Floride.
« Pour redonner à l’Amérique sa grandeur et sa gloire, j’annonce ma candidature à la présidence », a déclaré le magnat de l’immobilier. « Ce ne sera pas ma campagne, ce sera notre campagne », a-t-il assuré.
{https://twitter.com/OliviaRubinABC/status/1592720067200188417}
Mais avant même qu’il ait pu annoncer sa candidature, l’opération de campagne de Trump a commencé à prendre forme.
Selon le Washington Post l’ancien président envisage une campagne plus modeste, semblable à celle de 2016, plutôt que sa candidature de 2020, mieux financée mais perdante.
Un trio de hauts responsables républicains dirigera la campagne 2024 de Donald Trump.
Selon la même publication, il devrait y avoir des différences notables par rapport à la campagne de 2020. Sa candidature à la présidence ne devrait pas avoir de directeur de campagne traditionnel, plusieurs conseillers occupant des postes de premier plan, selon certaines personnes au fait de la situation, qui ont parlé sous couvert de l’anonymat afin de divulguer les délibérations internes.
Trump est d’ailleurs connu pour avoir renvoyé des directeurs de campagne.
Les prochaines cibles de Trump
Trump, qui, immédiatement après les élections de mi-mandat, a admis que son parti avait souffert d’une perte de confiance. Résultat « plutôt décevant ».mais il est déjà passé à autre chose, s’efforçant de remporter un second mandat à Washington. Trump s’attaque à deux gouverneurs du Parti républicain qui pourraient le défier dans la course à la Maison Blanche, Ron DeSantis de Floride et Glenn Youngin de Virginie.
Trois sources familières avec l’affaire ont déclaré que l’ancien président pensait que Glenn Youngin soutenait les commentaires faits par son lieutenant-gouverneur, Winsom Earle-Sears, lors d’une apparition sur Fox Business la semaine dernière. Elle a dit à la chaîne que elle ne soutiendra pas Trump s’il se présente à la présidence pour la troisième fois.
En réponse à des questions répétées sur l’annonce imminente – à l’époque – de la candidature de Trump pour 2024, Earl-Sears a déclaré : « Un vrai leader comprend quand il est devenu un handicap. Un vrai leader comprend quand il est temps de quitter la scène, et nos électeurs nous ont donné ce message très clair. »
Sears a ensuite refusé de dire au Washington Post si Glenn Young savait avant l’interview qu’elle prévoyait de se séparer de Trump, un détail qui a attiré l’attention de l’ancien président, selon l’un de ses assistants.
« Si Glenn Youngin décide de se présenter à la présidence, c’est son choix. Mais l’équipe Trump fera certainement un effort massif pour gagner les délégués de la Virginie en allant à Milwaukee, ce qui mettra Youngin dans l’embarras », a déclaré John Fredericks, un animateur radio conservateur basé en Virginie qui a été président des campagnes de Trump dans cet État en 2016 et 2020.
Attaques contre DeSantis
Les critiques de l’ancien président à l’égard de Youngin, dont il a soutenu la candidature au poste de gouverneur en 2021 face à l’ancien gouverneur démocrate Terry McAuliffe, sont intervenues dans le sillage d’une série d’insultes lancées par Trump contre DeSantis, le populaire gouverneur de Floride qui a refusé d’exclure une campagne en 2024 contre l’ancien président et semble de plus en plus en préparer le terrain.
En une semaine, Trump est passé de l’introduction d’un nouveau surnom péjoratif pour le gouverneur de Floride (« DeSanctimonious »), à l’écoute des demandes des républicains de limiter ses critiques envers DeSantis à l’approche du jour de l’élection, puis au lancement d’une déclaration cinglante après la réélection de DeSantis, le qualifiant de « gouverneur républicain moyen ».
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