Pavée d’épines, la route vers les élections de mi-mandat américaines est désormais pavée d’épines. Donald Trump perdre… des alliés.
Les républicains lui tournent le dos car ils le considèrent comme un « désastre » et ses anciens partisans dans les médias américains semblent le mépriser.
Même certains des plus fervents partisans de Trump, qu’il a publiquement soutenus dans sa course aux élections de mi-mandat aux États-Unis, ont subi un raz-de-marée
« Entre Donald Trump et Ron DeSantis, ce soir tout le monde aimerait que ce soit Ron DeSantis. De Sandys gagne ce soir et Trump ne s’en sort pas très bien », même Mick Mulvay, l’ancien chef de cabinet de Trump, le soutient.
Rupert Murdoch lui tourne également le dos.
Même les médias américains qui le soutenaient autrefois lui tournent désormais le dos.
Le « New York Post » de son ancien partisan, Rupert Murdoch, l’appelle Trumpty Dumpty. L’animateur Stephen Colbert est allé jusqu’à faire une blague dans une émission de télévision de fin de soirée : « La vague rouge ressemblait plus à une bruine rose. »
Au même moment, la correspondante de Fox News à la Maison Blanche, Jacqui Heinrich, a tweeté : « Une source républicaine me dit que si ce n’était pas clair avant, ça devrait l’être maintenant. Nous avons un problème avec Trump. »
Des personnes travaillant à la formulation de la stratégie républicaine ont déclaré que le parti devait « s’éloigner des bêtises de Trump », le qualifiant de « type égocentrique ».
{https://twitter.com/spiroagnewghost/status/1590514026190020608}
Trump en sort affaibli
Les élections de mi-mandat étaient censées ouvrir une voie pour qu’il annonce sa candidature à l’élection présidentielle de 2024. Au contraire, la soirée électorale a été décevante pour Donald Trump, qui voit son rival de la primaire républicaine boosté par les résultats.
L’ancien président, qui s’est personnellement impliqué pendant la campagne, rêvait d’une victoire éclatante pour les candidats qu’il soutenait avant de faire la « très grande annonce » qu’il avait promise la semaine dernière – son éventuelle candidature à la présidence.
Mais la « vague rouge » annoncée n’a pas eu lieu, même si les Républicains peuvent – d’une courte tête – arracher une majorité à la Chambre des représentants. Le contrôle du Sénat reste toutefois très incertain.
« Si, à certains égards, l’élection d’hier a été quelque peu décevante, à mon avis personnel, c’est une grande victoire », a affirmé Donald Trump hier, mercredi, via son réseau social Truth Social.
Toutefois, la victoire la plus éclatante du côté conservateur a été celle de Ron Desantis, qui a été triomphalement réélu gouverneur de Floride. Mais il est le rival potentiel le plus cohérent de Donald Trump dans la course à l’investiture républicaine en 2024.
Sa large victoire renforce son statut d’étoile montante. Déjà un article publié hier, mercredi, par Fox News le qualifiait de nouveau « leader du parti républicain ».
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