Le président turc Recep Tayyip Erdogan a fait de nouvelles déclarations après sa rencontre avec le président américain Joe Biden en marge du sommet du G20.
Il a déclaré qu’il s’attendait à ce que les questions relatives à l’achat par la Turquie d’avions de combat F-16 américains soient bientôt résolues.
Dans des commentaires aux journalistes à bord de l’avion qui revenait du sommet de Bali, Erdogan a affirmé que la question était « entre les mains » du président américain, comme Biden lui-même prétend l’avoir dit.
Sur la guerre en Ukraine
Erdogan a également déclaré qu’après la réunion des chefs des services de renseignement américains et russes à Ankara, « ni les États-Unis ni la Russie ne tenteront d’utiliser l’arme nucléaire ».
« Selon les informations que j’ai reçues au nom de mon chef des renseignements concernant les États-Unis et la Russie, aucune des parties ne tentera d’utiliser l’arme nucléaire », a déclaré Erdogan, rapporte l’agence Anadolu.
Le chef de la CIA William Burns et son homologue russe Sergei Naryshkin s’étaient rencontrés en début de semaine dans la capitale turque, avait confirmé la présidence turque.
Selon la Maison Blanche, M. Burns avait à cette occasion mis en garde le chef du renseignement russe contre les conséquences d’un éventuel recours aux armes nucléaires, que la Russie a menacé d’utiliser en Ukraine.
La Maison Blanche avait précisé à propos de cette rencontre qu' »il ne s’agissait pas d’une négociation d’aucune sorte » ni « d’une discussion sur un quelconque règlement de la guerre en Ukraine ».
Erdogan a également déclaré que la Turquie est en pourparlers avec certains pays pour importer de l’énergie qu’elle exportera ensuite, mais n’a pas nommé de pays.
Construction d’une centrale nucléaire
Dans des commentaires faits dans l’avion aux journalistes qui l’accompagnaient, Erdogan a également déclaré qu’Ankara travaillerait avec Moscou pour construire une centrale nucléaire à quatre turbines dans la province de Sinope, dans le nord de la Turquie.
Le président turc a également déclaré qu’il pourrait reconsidérer ses relations avec le président syrien Bachar al-Assad après les élections présidentielles et parlementaires prévues en juin prochain.
Interrogé sur une éventuelle rencontre avec le dirigeant syrien, Erdogan a répondu qu’en politique, il n’y a pas de mécontentement éternel ni de querelles éternelles.
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