Russie : un diplomate japonais de haut rang arrêté pour « espionnage ».

Les services de sécurité russes ont déclaré aujourd’hui avoir arrêté le consul général du Japon basé à Vladivostok, en Extrême-Orient, en l’accusant d’avoir voulu obtenir des informations sur la coopération entre Moscou et un pays asiatique.

« Un diplomate japonais a été arrêté en flagrant délit alors qu’il recevait des informations confidentielles en échange d’une récompense », a déclaré le FSB dans un communiqué cité par les agences russes.

Motoki Tatsunori a été déclaré « persona non grata » par Moscou, qui en a informé Tokyo, selon la même source.

L’ONU demande la fin du « chantage nucléaire ».

« L’ère du chantage nucléaire doit prendre fin », a déclaré aujourd’hui le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, appelant à « l’élimination » de toutes les armes nucléaires suite aux menaces de la Russie de les utiliser éventuellement en Ukraine.

La guerre froide a conduit l’humanité au bord de l’anéantissement, a rappelé le secrétaire général des Nations unies lors d’une session extraordinaire de l’Assemblée générale à l’occasion de la Journée mondiale pour l’élimination des armes nucléaires, ajoutant qu' »aujourd’hui, des décennies après la chute du mur de Berlin, nous entendons à nouveau l’intimidation nucléaire. »

« Soyons clairs. L’ère du chantage nucléaire doit prendre fin. L’idée qu’un pays puisse provoquer et gagner une guerre nucléaire est absurde », a-t-il déclaré, ajoutant que « sans l’élimination des armes nucléaires, il ne peut y avoir ni paix ni sentiment de sécurité. »

La semaine dernière, le président russe Vladimir Poutine a menacé d’utiliser « tous les moyens » à sa disposition pour défendre son pays, renforçant ainsi l’inquiétude quant au risque de conflit nucléaire pour la première fois depuis 1945.

Antonio Guterres, qui s’est rendu à Hiroshima en août dernier pour le 77e anniversaire du bombardement atomique, a également exprimé sa tristesse à l’issue de la conférence de révision du Traité de non-prolifération nucléaire.

Après quatre semaines de négociations entre 191 pays, la Russie a bloqué l’adoption d’une déclaration commune, principalement en raison des références à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhya, qui est sous le contrôle de l’armée russe.

La semaine dernière, les États-Unis ont demandé à la Russie de cesser de proférer des menaces nucléaires dans le contexte de la guerre en Ukraine, avertissant une nouvelle fois que l’utilisation d’armes nucléaires aurait des conséquences désastreuses.