Medvedev : « En temps voulu » – la Russie n’a pas encore utilisé d’armes de destruction massive

Dans l’ombre de la retraite de la Russie à Kherson, Medvedev revient avec des menaces à l’étranger et un appel à l’unité à l’intérieur. Dans le même temps, les analystes occidentaux parlent de grogne à l’intérieur de la Russie.

Dans un message posté sur Telegram, le vice-président du Conseil de sécurité, Dmitri Medvedev, se livre à une démonstration de force en proférant une fois de plus des menaces d’utilisation d’armes de destruction massive tout en tentant de présenter la Russie comme la puissance la plus décisive sur l’échiquier géostratégique.

Son message ne manque pas de s’adresser au peuple russe, l’appelant à se souvenir des réalisations et de la tâche difficile de l’armée et lui rappelant que seule l’unité peut apporter la victoire tant attendue en Ukraine.

« Des décisions militaires difficiles »

Parlant de « décisions militaires difficiles » (Herson), l’ancien président russe déclare que « la Russie, pour des raisons évidentes pour toutes les personnes raisonnables, n’a pas encore utilisé tout son arsenal de moyens de destruction possibles. Et elle n’a pas frappé toutes les cibles ennemies possibles situées dans les colonies. Et pas seulement en raison de notre bonté humaine inhérente. Il y a un temps pour tout. »

« C’est la Russie d’aujourd’hui qui façonne le futur ordre mondial, pas des États comme la Grande-Bretagne ou le sombre Kiev. Et ce nouvel ordre mondial égalitaire sera construit », soutient le fonctionnaire russe.

Voir la déclaration de Medvedev

« Dans la routine d’un quotidien difficile et sous l’influence de décisions militaires très difficiles, les résultats de cette année, extrêmement importants pour notre pays et pour nous tous, ont commencé à être effacés. Je veux les rappeler :

N’oubliez pas que c’est la Russie d’aujourd’hui qui façonne le futur ordre mondial, et non des États comme la Grande-Bretagne ou le sombre Kiev. Et ce nouvel ordre mondial égalitaire sera construit.

N’oubliez pas que la Russie combat seule l’OTAN et le monde occidental. Par conséquent, tout parallèle avec le passé est incorrect ou sous certaines conditions. Sauf pour une chose : seuls, nous pouvons détruire un ennemi puissant ou des alliances hostiles.

N’oubliez pas que la Russie mène des batailles, en essayant de sauver la vie du plus grand nombre possible de nos soldats et de nos civils. Nos ennemis ne comptent pas les vies de leurs soldats et de leurs civils. Et c’est là que réside notre grande différence morale avec eux.

N’oubliez pas que la Russie, pour des raisons évidentes pour toute personne raisonnable, n’a pas encore utilisé tout son arsenal de moyens de destruction possibles. Et elle n’a touché aucune cible ennemie potentielle située dans les colonies. Et pas seulement en raison de notre bonté humaine inhérente. Tout cela au bon moment.

Et le dernier mais non le moindre. Seuls l’unité la plus étroite, le travail quotidien et le moral le plus élevé peuvent assurer la victoire du pays. »