Huit mois se sont écoulés depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie et pourtant, non seulement il n’y a aucun signe à l’horizon qui laisse une fenêtre d’espoir pour un cessez-le-feu, mais la situation s’est dangereusement aggravée ces derniers jours.
Ainsi, tandis que les forces de Kiev poursuivent leur contre-offensive en territoire russe occupé, la Russie pilonne les infrastructures énergétiques et autres infrastructures critiques en Ukraine, plongeant près de la moitié du pays dans le noir.
En particulier, hier, samedi (22/10), les forces russes ont à nouveau tiré des missiles contre des installations énergétiques, laissant près de la moitié du pays au milieu de l’Ukraine. laissant au moins 1,5 million de foyers sans électricité.ά.
Il convient de noter que Près d’un tiers des centrales électriques du pays ont été détruites. dans une vague de frappes aériennes depuis lundi dernier (17/10).
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que les attaques russes ont frappé à une échelle « très large ». Il a promis que son armée améliorerait ses performances, déjà bonnes, en termes d’abattage de missiles, avec l’aide de ses partenaires. Elle a abattu 20 missiles et plus de 10 drones Shahed de fabrication iranienne, a-t-il ajouté. L’état-major des forces aériennes avait précédemment annoncé que 33 missiles avaient été lancés contre l’Ukraine et que 18 avaient été abattus.
Explosion d’une voiture piégée à Kherson
À Kherson, qui a été évacuée pendant plusieurs jours, une forte explosion a eu lieu aujourd’hui, dimanche (23/10), les médias russes la qualifiant d' »attaque terroriste ».
Selon les médias locaux, les premiers éléments indiquent qu’il s’agit d’une voiture piégée.
Les détails de l’incident restent flous.
L’explosion s’est produite au moment où Des milliers de civils fuient Chersonas en traversant le Dniepr.suite aux avertissements d’une attaque ukrainienne visant à reprendre la ville.
L’armée ukrainienne a indiqué qu’elle enregistrait des gains territoriaux à mesure que ses forces se déplaçaient vers le sud dans cette zone, capturant au moins deux villages qui, selon la partie ukrainienne, avaient été abandonnés par les troupes russes.
À Olesky, sur l’autre rive du Dniepr, les journalistes de Reuters ont vu des personnes arrivant par bateau de Kherson, chargées de cartons, de sacs, d’animaux domestiques. Une femme avait un enfant en bas âge dans une main et un chien dans l’autre. « Je ne voulais vraiment pas (partir), j’ai continué à travailler », a déclaré un résident. « Nous voulions rester ici dans la région, mais maintenant nous ne savons pas ».
La Russie craint une provocation
La Russie a démenti samedi (22/10) les allégations selon lesquelles ses forces armées auraient procédé au déminage du barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka, située à Kherson, en Ukraine. Le chef adjoint de l’administration régionale de Kherson, nommé par Moscou, a déclaré à l’agence de presse RIA que les affirmations ukrainiennes concernant l’exploitation minière du barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka dans la ville de Nova Kakhovka « ne sont pas vraies ».
Affirmant que les forces ukrainiennes tirent plus de 100 missiles par jour sur la centrale électrique de Kherson, dans la région de Kherson, la Russie a demandé au Conseil de sécurité des Nations unies d' »empêcher les terribles provocations de l’Ukraine ». Pour sa part, le président ukrainien a prévenu que l’explosion du barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka, dans le sud du pays, provoquerait une « catastrophe de grande ampleur ». Il a également accusé les forces armées russes de frapper la zone à plusieurs reprises.
La Russie a nié les allégations selon lesquelles elle préparait une attaque sous faux drapeau et a au contraire demandé aux Nations unies de tenir l’armée ukrainienne pour responsable. Toute destruction de l’usine pourrait entraîner la mort de civils et la destruction de nombreuses maisons, a averti l’ambassadeur de la Russie auprès des Nations unies, Vasily Nebenzia. Il a également déclaré au Conseil de sécurité des Nations unies que l’Occident ignore « chaque acte criminel » commis par l’Ukraine. Vassily Nebenzia a informé le Conseil de sécurité des Nations unies que les récentes attaques ont été menées par l’Ukraine avec des systèmes de roquettes d’artillerie à haute mobilité (HIMARS), qu’elle a achetés aux États-Unis.
Moscou s’inquiète d’une attaque à la « bombe sale » et en a informé quatre pays.
Dans le même temps, lors des appels téléphoniques du ministre russe de la Défense, Sergueï Soyghuz, avec ses homologues français, turcs et britanniques, les craintes de Moscou concernant l’utilisation éventuelle d’une « bombe sale » par l’Ukraine ont été exprimées.
Plus précisément, Soygou, selon une transcription de la conversation téléphonique publiée par le ministère russe de la Défense, a dit à la Sebastian Lecorni que la guerre tend à se transformer en une « escalade large et incontrôlée » du conflit.
Dans le même temps, selon le ministère russe de la Défense, il a réitéré au Akar les préoccupations qu’il a exprimées précédemment à son homologue français quant à la possibilité que l’Ukraine utilise une « bombe sale » afin d’accroître la tension militaire.
En fait, le ministre russe de la Défense a dit la même chose à son homologue britannique. Ben Wallacemais aussi aux Français Sebastian Lecornί.
Soygoo a déclaré à Wallace que la Russie s’inquiétait de la possibilité que Kiev se prépare à utiliser une « bombe sale » en Ukraine.
La ministre française des Armées Le Corneille a confirmé aujourd’hui qu’il s’était entretenu par téléphone avec M. Soygou, ajoutant que la France avait assuré la Russie de son souhait d’une résolution pacifique de la guerre en Ukraine.
M. Lecorni a également indiqué dans une déclaration que M. Soygou lui a fait part des craintes de la Russie concernant la possibilité que l’Ukraine utilise une « bombe sale ».
Le ministre français a ajouté que la France refusait d’être entraînée dans toute forme d’escalade de la guerre en Ukraine. En particulier, en mettant l’accent sur les options nucléaires et que M. Lecorny prévoyait de s’entretenir prochainement avec son homologue ukrainien.
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