L’économie italienne s’est contractée au troisième trimestre et continuera à se contracter jusqu’à la mi-2023, selon les prévisions du ministère des finances, ce qui constitue un casse-tête tant pour le futur Premier ministre Giorgia Meloni que pour la zone euro.
Meloni devrait être nommé premier ministre dans le courant du mois et son parti post-fasciste des « Frères d’Italie » tente d’élaborer la forme du gouvernement qui déstabilisera les banques et les investisseurs. La tâche la plus difficile semble être selon les Bloomberg qui reprendra le portefeuille de l’économie après le refus de la Commission européenne. Fabio Panettaqui est membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE).
Selon une personne familière de la question qui s’est confiée à Bloomberg, M. Panetta a exprimé son refus de prendre le poste de ministre des finances lorsque la question a été soulevée lors d’une réunion des chefs des finances de la zone euro à Luxembourg en début de semaine.
L’ancien fonctionnaire de la Banque d’Italie, âgé de 63 ans, a été présenté par les médias locaux comme le choix préféré de M. Meloni pour gérer l’économie et la dette de l’Italie. Meloni essaie de trouver une personnalité crédible pour gérer le portefeuille financier de l’Italie. Cette position est cruciale pour les marchés qui tentent de trouver des signes indiquant qu’elle donnera suite à sa promesse de mener des politiques budgétaires et des réformes visant à stimuler la croissance, conformément à l’approche du premier ministre sortant, Mario Draghi.
Le choix de Meloni ne concerne pas seulement l’Italie, car il est très important pour le reste de la région. Le prochain ministre des finances prendra en charge une économie historiquement faible, grevée par une dette élevée, dépendante des exportations d’énergie et sujette à la spéculation sur les marchés financiers.
Les autres noms sur la table
Un autre choix est l’actuel ministre des finances Daniele Franco, un autre ancien fonctionnaire de la Banque d’Italie, cette idée semble toutefois peu attrayante pour Melono, qui cherche des solutions suggérant une rupture avec le passé.
Les alternatives vont des politiciens expérimentés aux candidats moins éprouvés. Parmi les noms mentionnés à Rome figurent Domenico Siniscalco et Giulio Tremonti, tous deux ministres des finances dans les administrations de droite sous Silvio Berlusconi, et Luigi Butiglione, ancien cadre de la Banque d’Italie qui a passé les deux dernières décennies dans les affaires.
Une solution pourrait être de diviser le puissant ministère de l’économie en deux, avec une administration chargée du budget et une autre de la politique fiscale. Cela permettrait également d’ajouter un poste de ministre, une option utile pour un gouvernement de coalition, et de réduire le pouvoir de ce poste.
Dans un tel scénario, le Maurigio Leo, un conseiller de Meloni, a été proposé comme possible ministre en charge de la politique fiscale.
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