Dès le premier instant, la Turquie a tenté d’impliquer la Grèce dans l’attentat à la bombe d’Istanbul, qui a fait six morts et des dizaines de blessés, dont une femme grecque de 26 ans.
Lundi matin, le ministre turc de l’Intérieur, Suleiman Souilou, était sur les lieux du massacre et après avoir attaqué les États-Unis, refusant d’accepter les condoléances ( !), il a placé la Grèce dans le cadre des responsabilités, affirmant que la femme arrêtée comme l’auteur de l’attaque allait fuir en Grèce !
Dans le même ordre d’idées, les médias turcs d’aujourd’hui, mardi, étaient sur la même longueur d’onde concernant l’attaque sur l’avenue Istiklal. L’article du journal Sabah avec sa référence à la Grèce est typique.
« Les terroristes se seraient enfuis en Grèce s’ils n’avaient pas été capturés », a déclaré Suleiman Soylu, qui est allé jusqu’à demander un examen de l’alliance de la Turquie avec les États-Unis, accusant Washington de soutenir le terrorisme, ce à quoi le département d’État a répondu.
{https://twitter.com/ragipsoylu/status/1592074563629813761}
Comme le rapporte le correspondant de SKAI, Manolis Kostidis, le journal Sabah a écrit que la jeune femme, d’origine syrienne, qui a été arrêtée pour l’attentat d’Istiklal, aurait été introduite clandestinement en Grèce, emmenée au camp de Lavrio et exécutée là-bas pour perdre sa trace !
« A Lavrio, la fille qui a perpétré l’attaque terroriste serait exécutée », écrit le journal.
Voir la vidéo ci-dessous :
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