Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, est à Bruxelles et a de nouveau évoqué le problème européen de la migration en Europe. migrationsur les réfugiés et sur la position de son pays vis-à-vis des ONG.
« C’est un problème européen, pas un problème italien et français. J’ai répété que pour nous, ce problème doit être traité au niveau communautaire. Nous avons souligné que le problème des migrants ne concerne pas seulement la route de la Méditerranée, mais inclut également la route des Balkans, et le ton général du débat n’était pas celui de la rupture », a souligné le chef de la diplomatie italienne.
« Nous nous consacrerons d’abord aux Balkans, car il y a une situation d’urgence là-bas. Mais je me rendrai aussi en Afrique, car je pense qu’il est important de traiter le problème à la source et de signer des accords avec les pays d’origine pour stopper les départs », a ajouté M. Tajani, selon l’AP.
Selon le ministre italien des affaires étrangères, « lorsque l’aide est offerte en mer, cela signifie porter assistance aux naufragés qui risquent de se noyer, mais donner des rendez-vous en mer signifie que certaines personnes ne transportent des personnes que pour la moitié du voyage, et que l’autre moitié est prise en charge par d’autres. »
« Ce n’est pas normal, car les ONG qui opèrent en Méditerranée centrale n’informent pas les garde-côtes, la marine, notre police économique. Ils se déplacent de manière autonome, ils décident où aller, sans parler à personne.
C’est un choix qui ne peut être fait par une organisation privée. L’aide en mer devrait être gérée par les navires marchands, mais il existe des ONG, qui font un travail différent », a conclu M. Tajani.
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