Stoltenberg sur la « bombe sale » : les faux prétextes de la Russie pour l’escalade de la guerre

Le secrétaire général de l’OTAN a rejeté les allégations de la Russie selon lesquelles l’Ukraine envisage d’utiliser une « bombe sale », Jens Stoltenberg en parlant d’accusations « absurdes ».

« Les Alliés rejettent cette accusation manifestement fausse et la Russie ne doit pas utiliser de faux prétextes pour intensifier encore la guerre », a souligné M. Stoltenberg lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre roumain Nicolae Ciuka au siège de l’OTAN à Bruxelles.

L’aide à l’Ukraine durera aussi longtemps que nécessaire

Répondant à une question sur la fin de la guerre, le secrétaire général de l’Alliance a noté que « par leur nature même, les guerres sont imprévisibles. » La guerre en Ukraine « a commencé en 2014, lorsque le président Poutine a illégalement annexé la Crimée et a commencé à contrôler la partie orientale du Donbass », a-t-il déclaré, ajoutant qu’en février dernier, « une guerre généralisée » a commencé.

Dans le même temps, il a indiqué qu’il ne spéculerait pas sur la fin de la guerre, mais que le soutien à l’Ukraine durerait aussi longtemps que nécessaire. Interrogé sur l’adhésion de la Suède et de la Finlande, Jens Stoltenberg a noté que 28 Alliés de l’OTAN ont ratifié le protocole d’adhésion.

« La Hongrie a récemment indiqué clairement que la ratification était à l’ordre du jour du parlement à l’automne et je me félicite également du fait que la Finlande, la Suède et la Turquie travaillent ensemble pour mettre en œuvre le mémorandum commun qu’elles ont approuvé en marge du sommet de Madrid pour renforcer les efforts de lutte contre le terrorisme international. La Suède a clairement indiqué qu’il n’y avait aucune restriction sur les exportations d’armes vers la Turquie et ils ont établi un mécanisme pour coopérer plus étroitement dans l’échange d’informations », a-t-il ajouté.

Enfin, Jens Stoltenberg s’est félicité du fait que la Finlande et la Suède sont « en contact étroit avec la Turquie » et a déclaré que dans un avenir proche, il se rendra lui-même dans le pays et rencontrera Tayyip Erdogan.