Deux mouvements aujourd’hui de la part de Russie, Ukraine et USA renforcent les scénarios selon lesquels, dans les coulisses, Moscou et Kiev ont pu passer à un « compromis » pour la reprise des négociations.
Le premier est le secret autour de la rencontre qui a lieu lundi après-midi à Ankara entre les délégations américaine et russe, représentées par de hauts responsables.
La nouvelle de cette réunion secrète a été révélée par le journal russe Kommersantqui a rapporté que les délégations russe et américaine sont sur le territoire turc pour se rencontrer. Mais même après la révélation, le Kremlin a refusé de confirmer ou d’infirmer les rapports.
En effet, le caractère critique de cette réunion ressort également des chefs des délégations. La partie russe est représentée par le directeur du renseignement russe, Sergei Naryshkin, et la partie américaine par le directeur de la CIA, William Burns.
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La seconde concerne les déclarations faites aujourd’hui par le président ukrainien Volodymyr Zelensky depuis la ville de Kherson, où il est en visite. Plus précisément, Zelensky a déclaré que « nous sommes prêts pour la paix, pour la paix dans tout le pays. » Ces déclarations renforcent ce qui a été rapporté dans un article récent du journal italien La Repubblica, selon laquelle les États-Unis et l’OTAN avaient invité Kiev, après avoir occupé l’Hersonissima, à s’asseoir à la table des négociations.
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Les rumeurs selon lesquelles les choses évoluaient rapidement en coulisses avaient déjà été renforcées par le fait qu’alors que beaucoup annonçaient des combats acharnés entre les forces armées russes et ukrainiennes pour le contrôle de Kherson, la Russie a soudainement annoncé que ses forces se retiraient de la partie occidentale de la rive du Dniepr vers l’est, signant ainsi une reddition totale de la ville ukrainienne.
Il est impressionnant, selon les médias internationaux, que les Russes aient réussi à quitter la ville sans aucun problème, contrairement à d’autres provinces reprises par les Ukrainiens.
Ce que la réunion d’Ankara signifie
La rencontre en tête-à-tête entre la Russie et les États-Unis a été révélée aujourd’hui et s’ajoute à une série de contacts que les responsables américains et russes auraient eus récemment sur toute une série de questions, telles que la nécessité de ne pas aggraver le conflit en Ukraine par l’utilisation d’armes nucléaires.
Le rapport des médias russes ne précise pas la raison de la rencontre entre les deux délégations.
Ajoutez à tout cela l’ardent désir du président Erdogan d’amener la Russie et l’Ukraine à la table des négociations.
Déclaration de Stoltenberg sur les conditions de la fin de la guerre
La déclaration du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, qui a déclaré qu’il appartenait à l’Ukraine de décider des conditions acceptables dans les pourparlers visant à mettre fin à la guerre menée contre elle par la Russie, a ajouté que le rôle de l’OTAN était de soutenir Kiev.
« L’Ukraine devra décider des conditions acceptables. Nous les soutiendrons », a déclaré le secrétaire général de l’Alliance lors d’une conférence de presse avec des membres du gouvernement néerlandais à La Haye.
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