La Turquie, sous la direction de Mevlut Cavusoglu, tente également de faire des cours de géographie une tradition.
Le ministre turc des affaires étrangères était présent et s’est exprimé lors de la 8e conférence internationale sur la Méditerranée à Rome.
Plus ou moins, le ministre turc des affaires étrangères a affirmé que la frontière la plus méridionale de l’Europe ne commence pas avec la Grèce, mais avec la Turquie, tentant ainsi de modifier la géographie !
« La Turquie apporte une contribution importante à la sécurité de l’Europe. La frontière sud de l’Europe ne commence pas avec la Grèce. La frontière sud de l’Europe et de l’OTAN commence avec la Turquie. Dans la lutte contre le terrorisme, la Turquie joue un rôle important. Nous sommes le seul pays membre de l’OTAN à combattre activement l’ISIS », a-t-il déclaré.
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« Pourquoi la Turquie a-t-elle été mobilisée ? Parce que l’autre partie, les autres pays méditerranéens, ont ignoré la Turquie et les droits de la RTCN (pseudo-État de Chypre). Nous appelons à un partage juste et équitable, car les citoyens de la RTCN croient au partage », accusant la Grèce et d’autres pays méditerranéens de la « mobilisation » de la Turquie.
« Si vous regardez les cartes, ils essaient de ne rien laisser à la Turquie. Sur le terrain et à la table des négociations, nous nous sommes mobilisés et nous avons dressé un état des lieux de notre plateau continental, devant l’ONU, et nous avons invité d’autres personnes en leur disant que nous devrions tous nous rencontrer et discuter de la manière dont un partage équitable peut être effectué. »
« Nous essayons de résoudre nos différends avec notre pays voisin, la Grèce, par des processus pacifiques et la diplomatie. Mais il faut être deux pour danser le tango. La Grèce doit avoir la même réflexion, tout comme les Chypriotes grecs doivent soutenir un partage équitable », a-t-il conclu.
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