Les autorités russes ont reconnu aujourd’hui un « important » trafic de véhicules en direction de la Géorgie, avec quelque 2 300 véhicules estimés à un seul poste frontière, trois jours après que le président russe Vladimir Poutine a annoncé le recrutement partiel de centaines de milliers de Russes pour combattre en Ukraine.
« Il y a une grande concentration de véhicules privés, environ 2300 au total, qui sont arrivés dans la république d’Ossétie du Nord et forment une file d’attente pour franchir le poste de contrôle de Verkhny Lars », a déclaré le ministère de l’Intérieur de cette république russe frontalière de la Géorgie.
En raison de cet afflux, « les formalités douanières deviennent difficiles », a ajouté le ministère, qui a exhorté les Russes à ne pas chercher à quitter le pays.
Le ministère n’a pas précisé dans quelle proportion le nombre de véhicules à la frontière est plus élevé que d’habitude, mais a déclaré qu’il déployait des policiers supplémentaires pour « assurer la sécurité routière. »
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L’annonce de la conscription a conduit de nombreux Russes à se ruer sur les billets d’avion pour quitter le pays, beaucoup craignant d’être appelés à se battre sur le front.
Alors que les Russes craignent une possible fermeture prochaine de la frontière, il y a également beaucoup de trafic aux points de passage terrestres.
Outre la Géorgie, les frontières avec le Kazakhstan et la Mongolie ont également enregistré un afflux depuis l’annonce du projet, certains rapports faisant état d’attentes parfois longues de plusieurs heures pour franchir la frontière.
Jeudi, le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a déclaré que les informations faisant état d’un « exode » de Russes étaient « grandement exagérées ».
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