Le responsable UE et Balkans de Reporters sans frontières (RSF), dans une déclaration à Euractiv sur le scandale des écoutes, appelle les autorités grecques à agir enfin et l’Europe à intervenir.
Ο Pavol Szalai ajoute que le scandale de la surveillance des hommes politiques, des journalistes et des hommes d’affaires est une tache sur la démocratie grecque qui s’étend chaque semaine.
« Le scandale de la surveillance est une tache sur la démocratie grecque qui grandit chaque semaine. Et elle continuera à se développer tant que le gouvernement grec et le système judiciaire ne prendront pas leurs responsabilités », a déclaré le président grec. Szalai dans Euractiv.
Il a ajouté que l’Europe entière voit la tache et que seules les autorités grecques ne veulent pas la voir.
« Mais si l’État de droit échoue en Grèce, nous échouerons tous. C’est pourquoi nous attendons une action forte de la part des institutions européennes également », a-t-il ajouté.
Si l’on regarde l’histoire des interceptions, les Euractiv, citant des déclarations de politiciens, note que « suite à la pression de l’opinion publique, le gouvernement a rédigé une proposition législative visant à mieux protéger les citoyens de la surveillance des services secrets. La loi devrait être débattue au parlement aujourd’hui et les partis d’opposition devraient la rejeter. »
Pour RSF, le projet de loi n’offre que des « améliorations largement cosmétiques » qui sont loin de répondre aux recommandations formulées par l’organisation le mois dernier.
« Rédigé à la hâte et de manière irrégulière, ce projet de loi souffre d’importantes lacunes. Nous regrettons que le gouvernement Mitsotakis n’ait pas pris conscience de l’ampleur de la détérioration de la liberté de la presse en Grèce. » a déclaré RSF dans un communiqué.
« Le gouvernement a tiré peu de leçons de l’avertissement qu’il a reçu sous la forme du classement de la Grèce dans le classement de la liberté de la presse de RSF, il y a sept mois », ajoute le communiqué, faisant référence à un rapport montrant que la Grèce est passée de la 70e place en 2021 à la 70e place en 2007. 108e place en 2022, le pire classement pour un membre de l’UE en termes de liberté de la presse.
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