Chaque jour, les médias turcs font de plus en plus de déclarations incendiaires sur notre pays à propos des îles de la mer Égée proches de la Turquie.
Comme le rapporte le correspondant de SKAI, l’argument des Turcs pour justifier l’invasion et l’occupation des îles grecques est qu’elles sont situées… sous le nez d’Ankara.
Les dialogues incendiaires sur CNN Turk
– « Ces îles ont été données à la Grèce à condition qu’elles soient démilitarisées », a déclaré l’analyste militaire Abdullah Agar à CNN Turk.
– « Alors que signifie la discussion sur la souveraineté des îles ? Nous leur disons donc qu’ils ne peuvent pas avoir de souveraineté sur ces îles », a déclaré Ahmet Hakan, directeur du journal Hurriyet.
– « Oui, puisqu’ils n’ont pas respecté les termes des traités et dans le cadre de la loi, je lance cette discussion », a observé l’analyste politique Hakan Bayrakci.
– « Le moment venu, la Turquie fermera le compte ouvert pour les îles. Quand la Turquie sera prête », a déclaré le journaliste Turgai Guler.
« Alors vous dites que la Turquie va envahir les îles ? » demande Hakan.
– « Bien sûr, nous allons envahir les îles. Est-il possible qu’il y ait des îles juste sous notre nez ? » a répondu Güler
Ce qui précède n’est qu’une partie de ce qui est entendu et écrit dans la presse turque ou déclaré par les analystes.
Voir le rapport correspondant :
La question des îles de la mer Égée est une question de politique nationale.
Cette rhétorique dans les médias turcs émane d’Ankara et surtout du ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu.
« La question des îles de la mer Égée relève de notre politique nationale. Ne faites pas de déclarations et de critiques qui satisferont la Grèce », a-t-il déclaré, s’adressant aux députés turcs.
« Le Conseil national de sécurité turc a annoncé il y a une semaine que les îles doivent être démilitarisées immédiatement, il y a un objectif spécifique, c’est-à-dire la démilitarisation ou une « invasion du jour au lendemain », et les analystes turcs ont dit la même chose à CNN Turk. Les journalistes présents dans le studio ont également été choqués », a commenté Manolis Kostidis.
« En réponse aux actions de la Grèce concernant la prospection d’hydrocarbures au sud de la Crète, elle a pris des mesures soutenant l’accord pour définir les zones de responsabilité maritime. La semaine dernière encore, la Grèce, curieusement, a dénoncé à l’ONU l’accord sur les hydrocarbures que nous avons signé avec la Libye en octobre dernier . Et nous, avec les représentants permanents, avons donné notre réponse commune avec la Libye », a déclaré le ministre turc des affaires étrangères.
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