Euripides Mantoudis, gynécologue de la reproduction – responsable des traitements de reproduction assistée, Genesis IVF MIAF, répond à toutes les questions.
Avez-vous des polypes utérins ? Faut-il le faire enlever ? Il ne faut pas avoir peur ! Les polypes sont une affection très courante et se traitent facilement. Nous avons demandé au gynécologue reproducteur M. Euripides Mantoudis et il a répondu à toutes nos questions.
Que sont les polypes utérins ?
Les polypes sont des formations bénignes dans la paroi ou le col de l’utérus (endométrial ou cervical). Leur taille varie de quelques millimètres à quelques centimètres. Il s’agit d’une affection très courante chez les femmes de tous âges.
Comment saurai-je si j’ai un polype ? Quand dois-je aller chez le médecin ?
Les polypes sont généralement remarqués par les symptômes qu’ils provoquent : souvent des saignements en milieu de cycle ou des saignements abondants pendant les menstruations.
Si la patiente essaie de tomber enceinte, un polype peut être gênant et donc causer l’infertilité.
Dans certains cas, cependant, les polypes peuvent être asymptomatiques, c’est-à-dire que la femme ne ressent aucune gêne.
Les polypes sont détectés par échographie (en présence de symptômes ou lors du dépistage annuel, s’ils sont asymptomatiques) ou détectés par salpingographie (par exemple lors de l’examen de l’infertilité).
Comment sont-ils traités ?
Les polypes sont traités par ablation chirurgicale par hystéroscopie. Il s’agit d’une procédure courante, sûre et peu invasive, sans que le patient doive rester à l’hôpital. À l’aide d’une micro-caméra, le médecin examine l’intérieur de la cavité utérine, localise le polype et procède à son ablation dans le même temps.
L’hystéroscopie invasive est réalisée sous anesthésie légère (« ivresse ») afin que la patiente puisse dormir et ne ressente pas de douleur.
Combien de temps vais-je récupérer après l’ablation d’un polype ?
L’hystéroscopie n’est généralement pas douloureuse, mais la patiente peut ressentir des douleurs menstruelles après l’intervention. Si nécessaire, on peut lui administrer des analgésiques simples.
Après l’intervention, le patient ne doit pas rester à l’hôpital, mais peut rentrer chez lui. Comme on lui a administré une « intoxication », elle doit rester à l’hôpital pendant un certain temps afin que les éventuels effets secondaires de l’anesthésie (vomissements, somnolence, etc.) disparaissent.
La plupart des femmes reprennent leur vie quotidienne, leur travail et leurs autres activités le lendemain de l’opération.
L’hystéroscopie est généralement un examen sûr. La majorité des femmes ne ressentent qu’une petite douleur liée aux règles ce jour-là et peuvent avoir un peu de sang pendant 1 à 2 jours (maximum 1 semaine).
Euripide Mantoudis
Gynécologue de la reproduction – Chef des thérapies de reproduction assistée, FIV Génome MIAH
www.gennima.com
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