La déclaration du maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, concernant la provocation à l’encontre d’Apostolos Tzitzikostas, selon laquelle il informera le public et les autres villes des Balkans de l’incident, a suscité de nombreuses réactions en Turquie.
« Ekrem Imamoglu a défendu le provocateur grec », titre la publication du journal Aksam, et le texte mentionne à nouveau qu’en raison d’un « problème technique », Apostolos Tzitzikostas n’a pas pu entrer à Izmir.
« Le gouverneur régional grec [Απόστολος Τζιτζικώστας] a causé le problème technique lorsqu’il est entré en Turquie et c’est Ekrem Imamoglu qui l’a soutenu », écrit Aksam, ajoutant :
« Apostolos Tzitzikostas, gouverneur régional de Macédoine centrale (Grèce), est arrivé à Izmir par bateau pour participer à la réunion de l’assemblée générale de l’Assemblée euro-méditerranéenne des régions et des collectivités locales (ARLEM). M. Tzitzikostas, qui a été soumis à un contrôle d’identité avec d’autres passagers lors des procédures douanières, a été brièvement détenu par les autorités locales en raison d’un problème technique dû à la similitude de son nom avec celui d’une personne soumise à des restrictions d’entrée.
Après avoir résolu le problème de la similitude des noms, les fonctionnaires ont dit à Tzitzikosta qu’il pouvait entrer à Smyrne. Cependant, bien que le problème ait été résolu en 15 à 20 minutes, Tzitzikostas, qui a transformé l’incident… en drame, a déclaré aux autorités qu’il renonçait à son droit d’entrer en Turquie.
Les allégations de « provocation » des sites d’information grecs ont été réfutées par la partie turque.
S’exprimant à la télévision grecque, le maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, a déclaré : « J’ai réussi à obtenir un très bref briefing de mon ami Kostas (Bakoyannis) sur l’incident qui a eu lieu aujourd’hui. Après avoir obtenu les détails de l’incident, j’informerai le public et toutes les villes des Balkans demain. »
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