Les sondages réalisés en vue des élections générales qui se tiendront dimanche au Brésil montrent que l’ancien président Lula da Silva, qui était en tête dans les précédents sondages, remportera l’élection au premier ou au second tour.
Les résultats du sondage électoral publié par l’IPEC montrent que le gauchiste Lula da Silva, qui a augmenté sa part de 1% par rapport aux sondages réalisés la semaine dernière, recevra 48% des voix, tandis que le président d’extrême droite Jair Bolsonaro, qui est resté au même pourcentage que lors du précédent sondage, recevra 31% des voix.
Lula da Silva, candidat du Parti des travailleurs, et Bolsonaro, candidat du Parti libéral, suivi par le Ciro Gomes, candidat du Parti démocratique des travailleurs, avec 6%, alors que Simone Tempe, candidat du Mouvement démocratique brésilien, arrive en quatrième position avec 5%.
Si l’élection devait aller au second tour, les sondages ont conclu que Lula da Silva remporterait l’élection avec 54 % des voix contre Bolsonaro, qui devrait obtenir 35 % des voix.
En outre, les sondages indiquaient la probabilité que Bolsonaro termine l’élection en tête du premier tour avec 34% des voix et Lula da Silva avec 52% des voix, lorsque les abstentions et les votes nuls ne sont pas pris en compte.
L’IPEC a interrogé 3 808 personnes les 25 et 26 septembre pour les besoins du scrutin, dont la marge d’erreur est estimée à 2 points.
Le Brésil, le plus grand pays d’Amérique latine avec une population de plus de 212 millions d’habitants, tiendra des élections générales le 2 octobre pour l’élection du président et du vice-président, ainsi que des membres du sénat, de la chambre des représentants et des gouvernements des États.
Dans le pays qui compte environ 150 millions d’électeurs, si aucun candidat ne recueille plus de 50 % des voix au premier tour de l’élection, auquel 12 candidats sont en lice, les deux candidats ayant obtenu le plus grand nombre de voix se disputeront le siège présidentiel le 30 octobre.
Lula da Silva, qui a occupé le poste de Président du Brésil de 2003 à 2010, reconnu coupable de corruption passive et de blanchiment d’argent, arrêté le 7 avril 2018, envoyé en prison et libéré le 8 novembre 2019 après 580 jours de prison.
Les condamnations pour corruption de Lula da Silva ont d’abord été annulées en mars 2021, ouvrant la voie à sa participation aux élections, puis les enquêtes pour corruption contre l’ancien chef d’État ont été annulées, la dernière en mars 2022.
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