Balenciaga poursuit la société de production de la campagne controversée et continue de décevoir.

Ce serait bien, quand on fait une erreur, de l’admettre. Et cela s’applique à la fois de manière générale et spécifique. Dans ce cas particulier, avec la campagne controversée de Balenciaga, qui a été retirée comme matériel pouvant être associé à la pornographie enfantine, les excuses que nous avons entendues de la part de la maison n’étaient pas suffisantes. Ce n’était même pas sincère, si l’on en croit la suite des événements de la part de la grande maison de disques, puisqu’on apprend aujourd’hui qu’un procès est en cours contre la société de production North Six, responsable du tournage de la fameuse campagne.

Les accusations pèsent également sur le décorateur Nicholas Des Jardins, qui, immédiatement après l’incident et ayant apparemment constaté l’attitude hostile de la maison dès le début, a déclaré que l’ensemble du concept lui avait été donné par Balenciaga et qu’il s’était contenté de transmettre au public les souhaits de son client très en vue à travers sa propre esthétique. Et nous le croyons. Vous savez pourquoi ? Parce que c’est la procédure correcte et la plus courante, généralement suivie par toutes les maisons de couture. Et si Balenciaga n’a pas la maturité d’accepter ses erreurs, cela ne veut pas dire qu’il peut changer le vrai cours des choses.

Les nouvelles annonces de Balenciaga viennent calmer le public. Réussiront-ils ?

Il y a environ 24 heures, une nouvelle annonce est revenue sur le profil Instagram de Balenciaga pour présenter de nouvelles excuses et expliquer le problème. Il a donc reparlé de sa part de responsabilité dans le fait de ne pas avoir contrôlé l’issue de la campagne comme il aurait dû le faire, mais il n’a pas participé à la partie esthétique du plateau. Ce qui, comme vous pouvez le constater, ne peut être le cas. Ce n’est pas tant la faute qui fait mal que toute la réaction rapide de leur part, blâmant la société de production et leurs partenaires. Et maintenant, ils demandent même 25 millions de dollars de dommages et intérêts. Ce n’est pas la somme d’argent, bien sûr, qui les préoccupe, mais leur tentative désespérée de détourner la responsabilité qui a suscité tant de réactions.

Kim Kardashian tourne le dos à Balenciaga tandis que Demna Gvasalia reste (tristement) silencieux.

De leur côté, la société de production et Nicolas Des Jardins, n’ont répondu à rien, mais le public semble avoir rendu un verdict en leur faveur puisque Demna Gvasalia continue d’être absent. À un moment aussi charnière pour la maison, qu’il a fait revivre, on s’attendait à son intervention, puisque tout le monde suppose qu’il était au courant et avait un avis sur la campagne. Nous ne voulons pas d’artistes qui se cachent dans l’obscurité et se taisent.